Nous sommes amenés par nos actions à créer du lien, des connexions avec les autres, à rechercher et donner du sens.
Et il est naturel de ressentir parfois de la peur de perdre ces connectés, ce sens, de douter : « et s’ils savaient cela, que penseraient-ils de moi, de mon action, de l’entreprise… ? ». Peur de l’échec, du rejet.
La vulnérabilité nous invite à accepter cette part de doute, à avoir le courage d’être imparfait, à avoir la bienveillance et la patience de vivre tel qu’on est. Ne pas nier ni lutter contre : s’en libérer.
Du reste, l’environnement web nous pousse à réviser notre conception du contrôle, de la prévisibilité, de la certitude… recevons cela comme une chance, acceptons notre vulnérabilité.
Avoir le courage d’être authentique, bienveillant avec soi-même et avec les autres.
Se révéler à l’autre tel qu’on est, être authentique, permet de créer plus de lien avec l’autre, vivre le sentiment de mériter d’être accepté tout en se sachant imparfait. En étant ainsi bienveillant envers soi-même, on l’est plus facilement avec les autres.
Accepter d’investir dans une relation, dans un projet sans garantie que cela marche va nous libérer de la peur, du doute, et nous serons alors plus disponibles pour être à l’écoute et reconnaissants avec les autres.
Et du coup, en retour, les autres seront tentés de pratiquer cette même bienveillance avec nous et avec les autres (réciprocité). D’ailleurs, pensez-vous qu’ils aiment être écoutés et reconnus ?
Vivre la vulnérabilité, c’est faire preuve d’intégrité et de courage, montrer la voie (leadership).
À noter que la vulnérabilité s’affiche aujourd’hui fièrement dans la communication commerciale autour de nous (« Venez comme vous êtes », « Vos petites imperfections font votre charme »…)