Nous traversons un événement que nous n’avions pas la capacité d’imaginer et qui s’inscrira, sans doute, comme le pire traumatisme, à l’échelle planétaire, depuis la 2ème guerre mondiale. Face à cette situation, nous devons trouver, en nous, les ressources pour garder le cap. Et nos coachs vous livrent quelques conseils pratiques pour vous aider dans cette introspection.
Comment nier que le confinement est une contrainte ? Nous n’avons rien demandé, et ne pouvons rien faire d’autre que subir cette situation. Pourtant, nous savons bien que si nous le faisons c’est avant tout pour limiter la propagation du virus et permettre ainsi à notre système de santé d’absorber au mieux les vagues de malades. Dans les moments de doute, conservons l’idée positive que nous sauvons des vies.
Reconnaissons que nous subissons cette crise, mais sortons de cette zone de préoccupations et concentrons-nous sur notre zone d’influence*. (lire “Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent”, de Steven R. Covey)
Pour la majorité des cas, la crise met nos affaires en danger, certes. Comment pouvons-nous « limiter la casse » et préparer le rebond ?
Pour un entrepreneur, le confinement est une menace réelle sur ses capacités financières mais c’est surtout un temps offert pour lui et pour son entreprise.
Construire un projet pour l’après confinement, ou vérifier et éventuellement corriger celui que l’on avait élaboré, c’est vivre ce moment d’arrêt comme une opportunité pour consolider sa propre trajectoire sur son chemin de vie, mais aussi améliorer sûrement la performance future de son entreprise.
Tous les matins, nous savons ainsi pourquoi nous sommes aux commandes, nous trouvons le sens à l’instant présent : sauver des vies et se préparer pour mieux vivre demain.
Utilisons notre projet comme une ancre qui nous empêche de dériver et nous maintient là où nous SAVONS que le courant va s’inverser.
Nous ne sommes pas dans une période normale, pour autant, afin d’être certain de l’optimiser, il faut veiller à doublement nous organiser.
- Organiser son espace de travail :
- vous êtes peut-être confinés chez vous et devez gérer votre entreprise à distance. En ces cas, il est indispensable de vous aménager un espace « entreprise » où vous pourrez vous isoler pour penser « entreprise ». Ne profitez pas de ce temps « mou » pour vous habiller « mou ». Vous êtes et restez un professionnel. En vous préparant le matin pour aller travailler, vous vous conditionnez pour une journée de travail, pas pour un temps de loisir.
- vous pouvez vous rendre dans votre entreprise : vous devez alors organiser une distanciation sociale vis-à-vis de vos collaborateurs. Cela doit d’ailleurs faire parti de votre plan de continuité.
- Organiser son temps de travail : Il est plus que jamais nécessaire de mettre en œuvre son agenda par défaut. Définissez vos tâches importantes de la semaine et planifiez-les prioritairement dans votre agenda, puis les tâches secondaires et enfin les tâches nos essentielles. Mais profitez du confinement pour changer les priorités : centrez vous sur votre personne et vos tâches de dirigeant. La méditation, la lecture et la réflexion sur la stratégie de votre entreprise doivent être planifiées.
Les neurosciences révèlent un “biais négatif” fréquent chez l’être humain : si, dans une journée, il nous arrive 9 choses positives et une négative, il est fort probable que nous ne retiendrons que cette dernière. D’une façon générale, mais encore plus en cette période de confinement et de stress généré par le COVID-19, votre esprit n’aura aucun mal à vous souffler que rien ne va, et à accentuer les impacts négatifs. Surtout si vous ne vous protégez pas des informations qui tournent en boucle !
Pour positiver, nous vous proposons de faire un inventaire qui va vous rebooster :
- Planifiez dans votre agenda par défaut évoqué plus haut, une séance hebdomadaire où vous allez lister les actions positives de la semaine. Vous constaterez qu’il y en a plus que vous ne le pensez, et davantage que les points négatifs que vous aviez spontanément en tête. Le soir, vous pouvez noter vos « 3 kifs du jour » (cf Florence Servan-Schreiber).
- Noter les 5 interactions personnelles qui vous ont fait le plus de bien, et exprimer votre gratitude aux personnes qui en sont à l’origine en les contactant. Vous y trouverez un apport d’énergie positive.
Puis, demandez-vous ce que cette situation peut avoir de positif pour vous, maintenant et à l’avenir : quelles opportunités ? nouvelle offre, nouveaux canaux, nouvelle façon de travailler, nouvelle façon de motiver les équipes… Bref, s’assurer de se redonner du sens, de la vision…
Ne perdez pas une occasion de consacrer du temps à vos proches, écrivez-leur, appelez-les.
Distanciation sociale ne veut pas dire rupture sociale ! Gardez le lien avec vos fournisseurs, vos clients, vos employés et associés. Portez-leur une attention accrue. Créez votre communauté, définissez ensemble les actions à entreprendre, associez-les à vos réflexions.
Enfin, connaissez vous des gens dont le métier consiste justement à vivre confinés ? Non ? Alors visionnez la vidéo ci-dessous et partagez ce sourire avec tous les gens qui vous sont chers.
Prenez soin de vous.
Et n’oubliez pas qu’au-delà de la crise actuelle, ces 4 conseils pratiques vous aideront pour rester positif en toutes circonstances.
Source et Remerciements :
Steven Covey (7 habits), Florence Servan-Schreiber (“3 kifs par jour”), Thomas Pesquet et Fabienne Broucaret – article du 20 mars 2020, partageant les conseils de Lewis Gotteland, fondateur de HappyQuest et de Stéphane Gueguen, fondateur de Happiness Work